Universities, inequalities and public policy: A brief discussion of affirmative action in higher education in Brazil

Abstract

In this article, affirmative actions for Afro-Brazilians and poor people in Brazilian public universities will be analyzed. Introduced in the early 2000s, these measures provoked intense public debate in the country, calling into question not only the viability of their application in a country with such a high level of miscegenation as Brazil, but also their effects on the quality of Brazilian universities. Our starting point is that these policies should not be considered only educational policies, since they are also ways to symbolically reframe the place of some social groups (poor people and black people) in the national imaginary. With this objective, we propose to understand the transformations in university education over the last two decades (an increase in the number of students, social and ethnic-racial diversification of the student population etc.) as evidence of changes not only in universities but also in Brazilian society as a whole.

Dans cet article, nous analysons les mesures de discriminations positives mises en place dans les universités publiques brésiliennes au bénéfice des populations noires et des pauvres. Introduites au début des années 2000, ces mesures ont provoqué un grand débat public qui remettait en cause non seulement la faisabilité de leur application dans un pays métissé comme le Brésil comme aussi leurs effets sur la qualité des universités brésiliennes. Notre point de départ est que ces politiques ne doivent pas être considérées uniquement comme des politiques éducationnelles, car elles sont également des moyens symboliques qui redimensionnent la place de certains groupes sociaux (pauvres, noirs) dans l'imaginaire national. De ce fait, nous proposons de comprendre les changements qui se produisent dans l'enseignement supérieur au cours des deux dernières décennies (augmentation du nombre d'étudiants, la diversité sociale et ethnique de la population étudiante, etc.) comme preuve des changements non seulement dans les universités, mais aussi dans l'ensemble de la société brésilienne