Editorial
Le troisième numéro de la revue ACADEMIA vient de sortir/est arrivé.
Les précédents numéros de la revue continuent de susciter l’intérêt et présentent un taux de lecture important. Les deux premiers numéros ont déjà fait l’objet de 12.000 téléchargements. De plus, il convient de souligner le fait que le premier numéro attire encore un nombre constant de visites, ce qui vient confirmer la valeur d’une édition électronique. Par ailleurs, depuis juillet 2013, nous avons la possibilité d’en connaitre l’origine. Ainsi sur la base du comptage, la majorité de nos visiteurs s’avère être situé à l’étranger, fait particulièrement remarquable pour notre revue.
Ce troisième numéro comprend quatre (4) articles et deux (2) présentations de livres. Ces présentations ont constitué l’élément innovateur du 2e numéro et si l’on se réfère au nombre de téléchargements, elles remportent un succès certain. Ainsi, jusqu’à la fin de l’année 2013, les trois présentations de livres publiées ont été téléchargées 500 fois. Dans la logique de cet intérêt, nous en proposons deux autres dans ce nouveau numéro.
En ce qui concerne le 3e numéro:
Le premier article, signé de Torres Myriam N & Ruiz Marisol, enseignantes à l’Université du Nouveau Mexique, a pour titre «Techno-Euphoria as a Visa for Neoliberal/Neoconservative Capitalism’s Invasion of Academia: the Case of Digital Measures». Il traite du cas des Etats-Unis d’Amérique et des changements en cours ces quatre dernières décennies au sein de l’université publique. Ceux-ci ayant pour cibles principales le personnel enseignant et les chercheurs qui ont vu et voient la mutation de leurs rapports de travail par le biais de l’évolution de la technologie, baptisée dans l’article « Techno-Euphoria ».
Le deuxième article est signé par Annie Couëdel de l’Université Paris 8. Le titre de son travail est «Dispositif de Pédagogie de Projet: intervention/insertion. De nouvelles frontières pour la construction de l’acteur social. Le politique, l’institutionnel et le pédagogique intimement imbriqués ». Cet article présente trois caractéristiques principales: Premièrement, l’aspect nettement autobiographique, deuxièmement, le portrait d’une époque (celle d’après Mai 68), des ambitions, des actions et de la production dans le cadre d’un établissement emblématique pour l’époque (Paris 8). Troisièmement, l’élaboration d’un instrument de pédagogie active dont le but est la création des acteurs sociaux libres et actifs.
Le troisième article est signé par Diakhaté Assane, membre du corps enseignant de l’Université Gaston Berger de Saint Louis du Sénégal; son titre «La formation des enseignants au Sénégal : des écoles normales aux CRFPE, état des lieux et perspectives de rénovation». Le but de ce travail est un examen historique de la formation des enseignants au Sénégal. L’intention de l’auteur est de montrer comment la finalité recherchée d’une « scolarisation universelle » a eu des conséquences directes sur la formation des enseignants. Pour l’auteur, la question repose sur une renégociation de la formation des enseignants, qui doit, pour être de qualité, se faire à un niveau universitaire.
Le quatrième article est signé par Gianzina-Kassotaki Olga et Kassotaki Ioannis respectivement doctorante de la Warwick Business School et Docteur de l’Ecole Polytechnique d’Athènes. Il est intitulé : « Gestion stratégique des universités grecques: introduction de changements innovateurs ». L’hypothèse de leur travail est centrée sur la nécessité de l’existence d’une gestion efficace de l’université laquelle ne sera effective que grâce à la mise en place d’un plan stratégique. Pour les auteurs, il s’agit là d’une condition sine qua non pour la négociation des deux faces par essence asymptote de l’Université contemporaine. D’une part, assurer son rôle social et culturel et d’autre part son insertion dans un environnement international concurrentiel régi par les règles du marché.
Par la suite, les deux présentations de livres ont pour objet:
Georges Aggelopoulos, étudiant en thèse de l’université de Patras, présente l’ouvrage de Steve Woolgar, « Science : the Very Idea » traduit en grec par Dimitris Papagiannakos et publié aux éditions Katoptro. Ce livre pose la question “Qu’est-ce que la Science?”. Son auteur penche vers le pluralisme scientifique en insistant sur le contexte de production de la recherche scientifique et de ses pratiques. Il semble ainsi être relié directement aux centres d’intérêt de G. Aggelopoulos qui évolue dans le domaine de l’interdisciplinarité comme lieu de production et diffusion de ce nouveau savoir scientifique.
Hélène Karachontziti étudiante en thèse de l’université de Patras et de l’université Paris 8 présente le livre “M.Foucault, Power/ Knowledge: Selected interviews and other writings”, sous la direction de C. Gordon, ouvrage édité à New York chez Pantheon Book en 1980. Ce livre est un recueil d’entretiens de Foucault, dont l’essence est de faire un examen de ses œuvres de base. Il en ressort que le rapport pouvoir et connaissance occupe une place centrale dans son œuvre. Ce qui intéresse E. Karachontziti, c’est de relier la théorie de Foucault à la politique pédagogique, par le biais justement de ce rapport, qui sert de fondement à la construction du cadre théorique de sa thèse de doctorat.
Bonne lecture!
Georgios Stamelos
Professeur, Editeur
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